Robots

VITIBOT

Le rôle de plus en plus important que jouent les nouvelles technologies dans le secteur agricole favorise également la naissance de programmes novateurs de robotisation des activités viticoles.

Au-delà des avantages socio-économiques et technologiques utilisés par ces nouveaux technologues, il existe également un intérêt environnemental évident. Plus léger qu’un tracteur traditionnel et moins compact que le sol, il consomme moins d’énergie et, dans le cas d’un moteur électrique, peut être rechargé à l’aide d’énergies renouvelables photovoltaïque, éolien) directement dans l’entreprise, permet l’utilisation de méthodes alternatives au désherbage chimique.

La société française Naio Technologies a présenté TED, son robot conçu pour le désherbage de la vigne.

La startup française a en effet tenté d’intercepter un besoin croissant des caves qui pour différentes raisons abandonnent le désherbage chimique pour passer au désherbage mécanique.

Ted est entièrement électrique, atteint 6 km/heure et peut gérer environ 3,5 hectares par jour.

TREKTOR, le tracteur électrique (ou hybride) capable de se déplacer de façon autonome dans le vignoble. La force de cette solution est la possibilité pour l’agriculteur d’utiliser le matériel qu’il possède déjà à la ferme, sans en acheter de nouveau.

ROBOR POUR LA TAILLE le nouveau laboratoire de robotique où des agronomes de l’Université catholique de Plaisance et des ingénieurs de l’Institut italien de technologie collaborent pour développer le premier robot équipé d’intelligence artificielle pour la taille d’hiver dans le vignoble

Une startup canadienne a présenté RoamIO, un petit robot pesant à peine 120 kilogrammes, qui se déplace de manière autonome dans le vignoble et a parmi les tâches celle de semer, collecter des données et stériliser les vignes aux rayons UV, mais est également capable d’effectuer des opérations de semis en plein air domaine.

D’Espagne vient VineScout, c’est un robot autonome qui vise à collecter des données sur le terrain afin de rendre possible une viticulture de précision.
Parmi ses missions figure la collecte d’informations sur l’évapotranspiration des plantes, afin d’identifier de manière précoce tout stress hydrique. Et puis la création de cartes de vigueur, qui sont à la base d’une gestion à taux variable du vignoble et aussi d’une vendange sélective.

LES DRONES

Les drones peuvent-ils améliorer la gestion des vignobles?

Selon certains viticulteurs, notamment français et espagnols, oui. En réalité, penser qu’une technologie non invasive, capable de produire des données utiles dans un temps relativement court, peut soutenir le travail du vigneron n’est pas une idée révolutionnaire. Et c’est un de ces cas dans lequel on peut éviter de perturber la pensée des philosophes en ce qui concerne le rapport entre technique et nature.

Du vin sans pesticides ? Bientôt, ce sera possible grâce à Icaro X4, un robot spécial qui promet de retirer les pesticides et la chimie, largement utilisés dans les vignobles. Il n’est en effet capable de prévenir certaines maladies des plantes que grâce aux rayons UV. L’invention vient d’une startup de la région de Vénétie, Free Green Nature.