LES AGENTS RESPONSABLES
Les principales molécules responsables des goûts de « moisi bouchon » dans les vins sont les chloroanisoles : le 2,4,6-TCA, le trichloroanisole et le 2,3,4,6-TeCA, le tétrachloroanisole. Mais d’autres molécules de la famille des haloanisoles comme le 2,4,6-TBA, le tribromoanisole ou même le chlore peuvent jouer un rôle dans ces déviations organoleptiques.
LES RISQUES
1 Gramme de TCA peut contaminer 266 millions de bouteilles
LE SEUIL DE PERCEPTION DU 2,4,6 TCA DANS LE VIN
Vins effervescents
1,5 Nanogramme par Litre
Le TCA solubilisé dans le gas a une perception plus haute
Vins normaux
De 3,0 à 6,0 Nanogramme par litre
Valeurs différentes entre blancs et rouges
LIMITES MAXIMALES ACCEPTABLES DANS L’ATMOSPHERE DES
LOCAUX
Haloanisoles odorant 0,16 µg.Mq 2,4,6 TCA
Halophénols précurseur 0,8 µg.Mq 2,4,6 TCP
1° VECTEUR 2,4,6, TCA
Toutes les études réalisées autour du thème des goûts « moisi bouchon » ont montré que la principale molécule incriminée est le 2,4,6-trichloroanisole, communément appelée TCA.
Dans plus de 95 % des cas, la présence du 2,4,6-TCA dans les vins est d’origine bouchonnière. C’est un composé odorant présent dans les bouchons en liège naturel. Après usinage, on le retrouve dans les lenticelles sous forme gazeuse ou solide. Il peut alors assez facilement migrer de la base du bouchon (en contact avec le vin) vers le vin. Son seuil de perception, dans les vins, varie de 1,5 à 4,0 ng/l (1,5 pour les vins effervescents et 2,0 à 4,0 pour les vins tranquilles). Il est donc assez facilement détectable à la dégustation, surtout pour un dégustateur averti.